« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
Jésus-Christ
Cet article émane du livre "Le Congo d'après". Il a pour pierre de touche la valorisation du concept de solidarité pour envisager un Congo plus beau qu’avant. X
Cette crise de Covid-19 a vu s’initier et se développer des élans formidables de solidarité pour permettre aux plus précaires de trouver de quoi se mettre sous la dent.
Des actions de solidarités envers le personnel soignant, les personnes les plus vulnérables et les personnes frappées par la crise ont été lancées partout en RDC.
Dans le Congo d’après, ce même élan de solidarité doit être maintenu, chaque Congolais plus ou moins nanti doit accepter son mandat social et venir en aide à ceux qui sont en difficulté.
C’est dans cet esprit de se mettre au service des autres que moi et Déborah mon épouse avons décidé depuis l’an dernier de créer la Fondation Widal. La construction d’un meilleur lendemain pour tous les Congolais est un idéal que nous poursuivons. Nous voulons par nos actions à impact visible et durable, apporter des solutions aux familles en situation de vulnérabilité.
Je suis issue d’une famille modeste où mon père insistait sur les valeurs de la vie telles que la solidarité et l’altruisme.
Dans le cadre des activités de la fondation pendant cette pandémie, nous avons répondu à l’appel de solidarité lancé par le Président Tshisekedi. Par notre contribution, nous avons pu redonner le sourire à certains ménages, j’en suis convaincu.
Marcher dans l’amour du Congolais
La crise a révélé avec frayeur la « futilité » et l’inanité de toute action humaine. Riche comme pauvre connaissent le lot commun de la peur de la mort et d’un confinement voulu ou forcé. Vanité de vanité nous rappelle l’ecclésiaste, tout n’est que poursuite du vent ajoute-t-il.
Il est temps que le verbe ‘‘aimer’’ puisse se conjuguer à l’indicatif présent par les Congolais. En effet, les comportements de certains portent à croire que certains compatriotes n’existent que pour satisfaire leur désir vain. Aimer son pays, c’est surtout aimer ses compatriotes ; c’est travailler pour l’intérêt commun. Aimer le Congo et son peuple, c’est de travailler avec professionnalisme et éthique, peu importe son champ d’action.
L’individualisme qui pousse aux méfaits les plus odieux faits des ravages. L’égoïsme des élites congolaises ne vise que le positionnement politique et la prochaine élection. Oui, définitivement, le bien-être universel est de vivre pour les autres.
Le Congo de demain se doit d’être celui de la dignité et de l’honneur, plus encore, celui de l’amour.
Tiré du Livre "Le Congo d'après"
Commentaires
Laissez votre avis en commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *